Pensées sur le système éducatif en Allemagne et en France

Commentaire personel sur la situation de système éducatif en France et en Allemagne. Ce texte fait parti de mes devoirs hebdomadaires du cours français.

University Life 239

Beaucoup d’étudiants. Source: Flickr/francisco_osoria.

Étudier en Allemagne

Le système éducatif en Allemagne est très diversifié : Grâce au système fédéral, tous les Länder gèrent leur propre système en compétition pour trouver le meilleur. C’est à dire qu’on effectue scolarité entre 10 et 13 ans. On passe au secondaire plus ou moins tard. Dans le secondaire, il y a plusieurs niveaux (avec le Gymnasium qui est le plus difficile/prestigieux) qui sont organisés différemment.

La Conférence permanente des ministres de l’éducation des Länder (Kultusministerkonferenz) supervise le développement et travaille pour améliorer la communication entre les Länder concernant l’équivalence des examens finaux (alld. Abitur) ou la possibilité de changer pour une école dans un autre land.

Je suis allé à l’école à Berlin, qui est son propre Land (dit: villes-états). J’ai passé six ans à l’école primaire et puis j’ai changé au lycée, que j’ai fini ma scolarité de 13 ans. Lorsque mes parent étaient à l’école, pas plus que 22 % d’une génération ont décrochaient le baccalauréat, qui permet de continuer ses études à l’université, la plus haute institution d’enseignement en Allemagne.

Ça fait maintenant 50 ans, que Georg Picht (philosophe en religion) a annoncé une catastrophe éducative, car il y aurait eu trop peu d’élèves prêts à étudier à l’université (7 % à ce moment là). Aujourd’hui, la moitié d’une génération est admise à l’université. On parle de l’expansion de l’éducation.

Grâce au fait que les études de physique n’étaient pas très populaires, j’ai pu commencer tout de suite mes études. Si il y a plus des étudiants que de places disponibles, les étudiants sont choisis en fonction de leur résultat de Abitur et le temps d’attente déjà écoulé.

Étudier en France

L’expansion d’éducation, c’est ce qui est déjà plus avancé en France. Le ministre Jean-Pierre Chevènement a déclaré en 1985 le but d’attribuer le baccalauréat à 80 % de chaque génération. On a le même objectif en Allemagne, mais les Français y sont presque arrivé: 73 % des jeunes français obtiennent un baccalauréat. Pour cela, on a créer plusieurs filières de niveaux différents. Il est remarquable que les bacheliers français soient traditionnellement plus jeunes que les jeunes allemands.

Ce qu’il se passe après le baccalauréat en France est plus divers que on Allemagne. Je doute que tous les Français connaissent ces possibilités. À côté des universités et des écoles d’ingénieurs, il y a une jungle de grandes écoles (par exemple les écoles normales, les écoles nationales supérieures, les écoles centrales), des écoles de commerce privées, des instituts d’études politiques. Il semble, que la sélection des meilleurs élèves ait lieu que après le baccalauréat. Pour être accepté dans une des meilleurs écoles ou instituts, il faut passer des examens d’entrée très compétitive. Pour se préparer à ce concours, il y a des filières particulières: Les classes préparatoires aux études supérieures (CPES).

Les effectifs des écoles sont naturellement très limitées. Les examens sont réussis en fonction des résultats des autres étudiants. À cause de cela, il y a une grande concurrence entre les étudiants en préparation. Si on ne se trouve pas entre les heureux qui maîtrisent l’intégration à l’école, on s’inscrire à l’université en se perdant entre tous les autres bacheliers qui sont obligé d’étudier quelque chose.

Bilan

Si on a trop peu de emplois à proposer, le fait que de plus en plus de gens fassent des études ne va pas nous aider. Il faut reformer le système en France. C’est déjà plus grave en Espagne, où les jeunes avocats diplômés travaillent chez McDo surtout en Europe. Et en Allemagne on va arriver bientôt dans une situation qui ressemble à la française. La chambre de commerce a déjà constaté un manque de professionnels dans beaucoup de métiers manuels. Est-ce qu’il faut créer un nouveau diplôme, une licence de boulanger ou de policier pour que ces métiers restent encore accessible? Mince, cette dernière existe déjà!

Références: